Première sortie avec l'Arnaur

Rendez-vous avec notre ami Alain.

Il nous invite à découvrir son bateau que nous connaissons depuis longtemps, mais seulement au port, jamais en mer.

Alain, nous l'avons rencontré lors d'une escale aux Minimes à La Rochelle, accosté pas loin de la capitainerie parmi les 3000 bateaux que peut contenir ce port, avant d’avoir sa place près des deux tours.

Depuis il n'arrête pas de faire des travaux sur son Nauticat acheté à l'Aber Wrach peu de temps avant notre première rencontre.

C’est un Fifty, c'est-à-dire qu’il avance à moitié à la voile, à moitié au moteur. Cela permet un meilleur confort. Au point que Dini qui n’a jamais voulu faire La Rochelle – Royan sur mon voilier nous accompagnera cette fois.

Aujourd'hui nous sommes invités, Dini et moi à faire une promenade en mer pour mieux faire connaissance avec l' Arnaur. C'est le nom de ce joli coursier des mers

Arrivés à l'heure prévue, Alain nous annonce que nous ne sommes pas près de partir. Il n'y a pas assez de fond. La marée n'est pas encore à son point le plus bas et le sondeur affiche à peine 40 centimètres sous la quille.

L''Arnaur vient d'être mis à l'eau après son carénage, quasiment prêt pour notre rallye prévu la semaine prochaine.

Le port de la Rochelle est en pleine eau sauf à l'endroit où les gens du chantier l'ont placé.

La marée descend encore une heure, ce qui nous donne deux heures pour la préparation du voilier, essais des voiles compris. L'aide d'un gars du chantier nous est d'ailleurs bien précieuse pour sortir la.grand voile de son enrouleur dans le mât.

Finalement ces deux heures d'attente nous ont obligés à freiner notre hâte à quitter le port et ainsi permis de soigner le check up du bateau. Celui-ci est moins important.que pour un avion surtout quand la mer est calme comme aujourd'hui mais cependant toujours nécessaire pour éviter de petits ennuis qui, en mer, peuvent parfois gâcher la navigation.

Nous n'avons pas vu le temps passer, entretemps dame nature a ramené l'eau sous la coque. Enfin le départ!

Notre Capitaine nous fait une sortie en marche arrière tout en longeant de très près les bateaux accostés, vous savez pourquoi, la vase ! Visiblement, il a son Nauticat bien en main. Pas facile la manœuvre! Le courant de la marée n'est pas encore puissant mais les hauts fonds ne sont pas loin.

Enfin nous voilà en pleine eau, la manoeuvre est plus aisée, les voies d’accès sont larges au milieu des centaines de mâts qui nous font la haie jusqu’au chenal d’accès reliant le vieux port en ville jusqu’au large avec à la sortie la tour Richelieu, prestigieuse balise rouge sur notre droite comme il se doit.

Les voiles sont sorties et le navire trace sa route gentiment

Nous aurions voulu faire le tour du fort Boyard mais notre ami ayant des obligations à Bordeaux le temps nous manque.

Voilà, nous avons eu une petite mise en bouche très agréable. Le Capitaine se sent des ailes, l’équipage est heureux.

Santé.

Et voici le retour ....