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26 avril 2020 7 26 /04 /avril /2020 10:49

Quel coup de frein…..

Halte, demi-tour. Il n’y a rien à voir…

Oui, votre meilleur ami n’a rien vu venir…

On ne savait pas encore, on y pensait mais on ne voulait pas le croire.

Non, vous ne pourrez pas le voir. Nous venons d’installer de nouvelles règles de conduite. Les déplacements seront interdits à partir de demain midi.

Nous avons rentré la voiture au garage, incrédules, abasourdis, perdus.

L’accident planétaire a tué Jan et continue sa course mortelle sans pitié.

Restez confinés. Pleurez, criez, mais restez chez vous.

Oubliez vos projets, oubliez tout, adaptez-vous.

Oubliez de vivre comme avant…, si vous ne voulez pas mourir !

Qu’il est difficile d’oublier ! Vivre, c’est avoir des projets, un agenda rempli.

Non, rangez votre agenda, reportez les évènements.

Il vous reste la radio, la télévision et internet.

Subissez l’information, restez confinés !

 

Quel coup de frein...

L’être humain est incroyable !  La nature lui a donné cette faculté d’adaptation, cette possibilité de réagir, de s’adapter aux pires situations…

Il ouvre la fenêtre, contemple la nature… Les arbres printaniers offrent des feux d’artifices de fleurs, les bourgeons explosent, les oiseaux chantent.

Il vit. Oui, il vit…. Différemment, mais il vit…

Regarde le printemps, éteint cette télé, prend l’aspirateur, frotte, fait briller l’argenterie, met de l’ordre.

Non, il ne nous aura pas. Plus de femme de ménage, nous avons le balai. Plus de voiture, nous avons nos jambes ou le vélo. Plus de restaurant, nous cuisinons nos petits plats préférés. Plus de spectacles, nous retrouvons la lecture, les jeux de cartes et les puzzles.

Ah, nostalgie quand tu nous tiens !

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1 avril 2020 3 01 /04 /avril /2020 16:53

Dans quel état j'erre? Je vous le demande!

Confinement! Quel vilain mot!

Je préfère "évasion". Celui-ci fait penser à excursion, avion, ambition.

Tout le contraire d'emprisonnement qui rime avec enterrement.

C'est vrai, j'exagère. Il vaut mieux regarder le côté positif de la chose.

Comme c'était amusant les courses au supermarché le premier jour. Les clients remplissaient leurs caddies au maximum, les rayons légumes étaient pris d'assaut et le rayon "papier toilette" était déjà dépouillé.

Incroyable, quelle drôle d'idée! Plus de papier c...!

Faut croire que les gens étaient dans le besoin au point que...

 

 

 

 

Plus de femme de ménage! Quel plaisir de nettoyer sa maison!

Plus de jardinier! Quel plaisir de s'occuper du jardin!

Plus de salle de sport! Quel plaisir de reprendre son vélo, de rouler dans des rues sans voitures!

Voyons, soyons optimistes comme cette comtesse...

Et surtout, protégez-vous....

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12 septembre 2019 4 12 /09 /septembre /2019 19:19
Cela aurait pu mal se terminer.

Elles sont finies les vacances. Enfin, façon de parler, nous sommes à la retraite…, car le voilier pour moi ce sont de vraies vacances… Là je vis avec la mer, sa météo et les découvertes d’autres régions de la côte atlantique. Le golf, le théâtre, ce sont des occupations agréables, bien sûr… Qui me sont nécessaires car après les silences, la solitude je retrouve tous mes amis et finalement, c’est vrai, ils sont si importants…

Bref, tout cela pour vous dire que ce dimanche 1er septembre, Dini et moi avons repris la route de Bruxelles. Après un départ sous la pluie, le soleil est revenu et la circulation est fluide. Les retours de la rentrée sont déjà passés… Les infos routières du 107,7 « autoroutes » nous laissent présager d’un retour confortable. A la sortie de l’A10, Nous décidons de faire une petite halte à Paris. De la porte de St Cloud nous prenons la voie Pompidou qui longe toujours la Seine. Le soleil brille, le fleuve resplendissant balade toujours ses touristes dans les péniches restaurants tandis que la tour Eifel redresse le paysage.  Au pont de l’Alma un parking souterrain nous tend les bras. Ça tombe bien, le Bistrot de Marius est juste à côté et à 14 heures à Paris, on aura encore surement l’occasion de déjeuner. J’ai encore l’eau à la bouche quand je pense aux sardines à la broche préparées à l’ancienne. Dini et moi passions un très agréable moment sans nous douter que sous nos pieds, dans le parking, une surprise nous attendait.

Cela aurait pu mal se terminer.

Ils ont cassé la vitre arrière pour vider la voiture ! Tous nos bagages sont au sol, les vêtements éparpillés. Tout a été ouvert, le vide-poche, la boîte de l’accoudoir, le sac de linge sale, le sac frigo, le beauty case de Dini, tout. Et rien n’a été volé, même pas l’ordinateur dans sa trousse restée ouverte. Il avait pourtant été retourné. Je dois remonter à la surface pour prévenir l’assurance et la police. Cela a duré un moment que Dini a mis à profit pour remettre de l’ordre dans nos bagages. La première étape ensuite, c’est bien sûr le commissariat de police du 8ème arrondissement. Au loin sur les champs Elysées j’aperçois une manifestation et je dois traverser une meute de policiers armés en tenue de combat à l’entrée des bureaux. J’y suis poliment reçu, je suis prié d’attendre mon tour d’audition. Pas loin de deux heures d’attente passées en grande partie avec un bourgeois dont la femme d’origine autrichienne était rentrée dans son pays avec leur gamin de cinq ans pour rejoindre un bûcheron primaire qui, naturellement, donnerait une exécrable éducation à l’enfant, et cela à la rentrée scolaire alors que ce dernier était déjà inscrit dans une école très respectable de la République… Entretemps le dépanneur est arrivé. Il nous a mis un plastique auto-collant à la place de la vitre et nous avons pu regagner Bruxelles.

Cela aurait pu mal se terminer.

Mardi le 3 septembre je me gare sur l’avenue devant la station Alma à Woluwé Saint Lambert. Tiens, quelle coïncidence, Alma comme à Paris ! Je vais faire mes abdos-fessiers à Mounier et leur parking est complet à cause d’un tournoi de tennis qui va durer toute la semaine. Au moment où je lève la tête après avoir rangé mes affaires dans la voiture, je vois dans mon rétroviseur à l’arrêt derrière moi une grosse Range Rover rouge. Je me souviens très bien du conducteur. Il avait des cheveux roux et son regard métallique restait accroché à ma voiture.

Cela aurait pu mal se terminer.

Jeudi le 5 septembre au soir, je range ma voiture sur le parking du théâtre où je vais à une répétition quand la Ranger Rover rouge se colle à mon pare-chocs. Ils sont trois à bord, tous masqués. Je suis coincé. Puis tout a été très vite. Je me rappelle seulement l’accent méditerranéen de celui qui m’a forcé à monter dans leur véhicule. Coincé entre les deux gars à l’arrière je suffoque sous le masque qu’ils m’ont enfilé sur le visage. Je ne peux pas parler et crier ne servirait à rien. On a roulé longtemps, je ne pourrais plus dire combien de temps. Il faisait nuit quand sur un parking, ils m’ont emmené dans les bois. J’avais froid, je tremblais. Tout cela s’est passé sans un mot. Ils allaient quand même me parler, m’expliquer, non rien.

Un téléphone a vibré. La conversation terminée, celui qui devait être le chef m’a dit : On s’est trompé de véhicule, on a retrouvé l’autre Kadjar belge avec des fausses plaques. 1THX064.

Ils m’ont ramené quelque part à Drogenbos où j’ai pu prendre un taxi.

Je n’ai pas pu récupérer ma voiture. Le parking était fermé.

Tout est vrai. Ce qui écrit en italique n'est que pure fiction...

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7 juillet 2019 7 07 /07 /juillet /2019 12:03
Une nuit dont je me souviendrai.

Sa silhouette fragile sur le quai s’éloigne. Combien de fois l’ai-je quittée ainsi en l’abandonnant sur un ponton, un quai de gare ou un hall d’aéroport ?

Un long moment de solitude commence. Je quitte Mortagne sur Gironde pour La Rochelle où un ami la conduira en voiture. Elle pourra y loger sur son bateau car la nuit sera longue.

Une navigation d’une quinzaine d’heures m’attend.

 

Le ciel est gris, la température est agréable et le moteur tourne rond. Je n’ai pas allumé les instruments. Le coefficient des marées est faible aujourd’hui. Je connais bien le chenal de Mortagne. En restant en son centre, on ne risque pas de toucher. C’est à la sortie qu’il est important de viser les bouées pour être sûr de l’alignement et éviter les bancs de vase qui s’étendent aux extrémités des rives du chenal.

Enfin voilà la Gironde, dès la dernière bouée dont je me méfie à cause des courants je descends allumer les instruments. Sur l’écran du GPS apparaissent mes trajets précédents. Je choisis mon premier waypoint au nord de Royan sur le chenal emprunté par les navires.

 

Il me faudra cinq heures pour atteindre l’océan et pourtant je choisis la route la plus courte en prenant des tangentes au chenal qui se faufile entre les bancs de sable de Cordouan et la côte. C’est là que je rejoins la route pour l’île d’Yeu que j’avais prise au mois de mai. Je me souviens de ces passages hors du chenal où les fonds variables inquiètent quand le profondimètre remonte rapidement. Je l’avais fait à marée montante en rentrant dans la Gironde. Dans ce cas quand on touche le sable c’est moins grave. Sans ma trace précédente, je ne l’aurais jamais fait à marée descendante. N’empêche, l’adrénaline est toujours là. Le pire, c’est la tentation de quitter le chenal trop tôt pour le nord. Les bancs de sable de la Mauvaise s’étendent sur des kilomètres en mer. Ca secoue toujours à la sortie de la Gironde mais cette fois les vagues du large sont arrivées en cascade ne laissant jamais le temps au Sherrycan de se redresser avant de le renvoyer sur la tranche. Il est important de bien garder ses appuis et si possible d’anticiper les ruades de l’océan.

Entretemps un brouillard s’est installé au point que jamais je n’ai vu la lumière du phare de la Coubre qui porte pourtant à 28 miles nautiques, soit 50 kilomètres..

 

Enfin la mer s’est calmée et j’ai pu mettre mon waypoint suivant à 20 miles au nord, là où je me rapproche de la côte avant Chassiron, la pointe nord de l’île d’Oléron pleine de cailloux.

 

Cela me laisse cinq heures de repos obligé car de toute façon on ne voit rien dans ce brouillard qui dans les phares ressemble à une multitude de perles d’eau suspendues dans la nuit. Attendre, attendre et surveiller l’écran du GPS où je peux voir les navires équipés de l’AIS. Ce sont des pêcheurs peu nombreux. J’ai éclairé mon bateau comme un arbre de noël en espérant qu’ils me voient. Je reçois l’AIS mais je ne l’émets pas. Je vois les autres mais ils ne me voient pas. Je me jure de l’installer dès mon arrivée à La Rochelle !

 

Deux fois j’ai vu un pêcheur non signalé sur mon écran. Ils coupent leur appareil pour ne pas être repérés. Je n’ai jamais vu le phare de Chassiron bien sûr et j’ai contourné Antioche, ce tas de cailloux entre l’île d’Oléron et celle de Ré sans le voir.

Et maintenant cap sur La Rochelle. Il me reste une bonne dizaine de miles, les plus dangereuses. Les cargos au mouillage sont normalement plus au sud de ma route mais il me faut traverser leur route vers le port de la Palice. Je me dis qu’ils attendent le jour avant de se déplacer. Ce qui me fait le plus peur, ce sont les plaisanciers, et encore. Ceux qui pourraient venir à ma rencontre sortiraient du Pertuis pour partir en haute mer. Il n’y en a pas beaucoup des fous comme moi !

Mon arrivée à La Rochelle est prévue pour six heures du matin. Au moins il fera jour.

Quand la lumière a éclairé le brouillard, j’ai vu la mer plate. Elle était grise et dormante.

La première chose que j’ai vue, c’est un grand aileron et puis plein d’autres dans son alignement. Un troupeau de cachalots me faisaient l’accueil dans la rade de La Rochelle. Leur respiration bruyante me faisait chaud au cœur. Longtemps je les ai vus à gauche, devant, à droite. J’étais encerclé.

Un signal AIS m’a sorti de mon rêve. Un navire venait à ma rencontre sortant du port. Je lui envoyai mon phare dans les yeux et nous nous sommes croisés et salués. Après quinze heures de solitude je rejoignais le monde des civilisés. J’avançais lentement pour découvrir une à une les bouées avec une visibilité de dix mètres. Le brouillard se levait doucement pendant que la marée descendait. Je ne pouvais pas accélérer mon allure à cause de la visibilité malgré la marée descendante qui pourrait me coincer sur le sable si je traînais trop. J’ai vu finalement les deux tours. Deux ans que je ne les avais plus vues.

 

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11 juin 2019 2 11 /06 /juin /2019 07:05

Quand je suis arrivé ce 18 mai devant la Capitainerie des Sables d'Olonne, il y avait deux navires de la SNSM.

C'est tout récemment qu'un dramatique accident s'est produit avec l'un d'entre eux. Trois sauveteurs sont décédés en essayant de sauver un pêcheur dans la tempête.

Aux informations télévisées, ils ont montré la carcasse échouée sur le dos à marée basse. Elle était verte. Je peux donc confirmer les propos de la veuve du pêcheur. Il s'agit bien de la vieille vedette et comme elle, je me demande pourquoi dans une tempête pareille les sauveteurs n'ont pas employé la nouvelle, un bijou de technologie.

Elles étaient là, toutes les deux, quand je me suis présenté au port le 18 mai dernier.

Maintenant la vedette rouge se sent très seule et pleure sa vieille compagne comme nous pleurons les victimes d'une mer sans pitié.

 

 

Le 19 mai, les Sables fêtaient deux évènements.

Le premier était le baptême de cette merveille de haute technologie, le trimaran Sodebo.

 

Le nouveau maxi-trimaran Sodebo 3 de la classe Ultim 32/23 du skipper Thomas Coville a fait son entrée dans le chenal du port des Sables-d’Olonne ce mardi 14 mai.

L’arrivée de  ce monstre des mers pouvait difficilement passer inaperçue :  32 mètres de long, 23 de large et 25 de haut.

 

Le deuxième était l'arrivée du cinquième et dernier coureur encore en course sur 12 au départ, le finlandais Tapio Lehtinen. Il lui a fallu plus de 300 jours pour effectuer ce tour du monde.

En franchissant dimanche aux Sables-d’Olonne la ligne d’arrivée de la Golden Globe Race, le Finlandais Tapio Lehtinen, cinquième et dernier engagé, a mis un point final à cette course autour du monde vintage. Douze des dix-sept inscrits auront finalement abandonné au cours de cette circumnavigation en solitaire sans escale, sans assistance et sans moyens de communication modernes.

Son arrivée dans le chenal des sables a été très discrète.

Heureusement que les serveurs du restaurant m'ont averti de cet exploit. Sans quoi j'aurais raté ce moment héroïque ignoré par tant de monde. Les quais étaient déserts...

 

 

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4 juin 2019 2 04 /06 /juin /2019 18:23
Visite de l'île d'Yeu

 Nous sommes le 17 mai et nous partons à la découverte de l’île d’Yeu. J’y suis passé deux fois en voilier, mais je n’ai jamais eu l’occasion de la visiter. J'en avais fait mon point de décollage pour ma première traversée du golfe. La deuxième fois, elle m'a servi d’escale entre Brest et la Gironde sans m’en laisser le temps.

Pascal aime la marche. Nous choisissons sur la carte un itinéraire bucolique plein de petits chemins à travers bois et champs enchanteurs qui nous amène sur la côte ouest. Les vents et les tempêtes la balayent. Il n'y a plus de plages ici comme sur la côte est face au continent. Ici les rochers escarpés forment un abri aux bateaux. Ce côté n'est accessible qu'avec des vents bien orientés par des marins aguerris. 

Nous sommes le 18 mai quand nous quittons l’île d’Yeu. Pardon, je devrais dire, quand nous quittons Yeu. Oui,  Yeu veut dire «île». C’est donc un pléonasme comme quand on parle du lac Léman. Léman veut dire lac…

Nous la quittons avec quelques regrets. Elle a tant d’histoires à raconter. Par curiosité, nous avons quand même visité la tombe du Maréchal Pétain, une grande dalle de béton toute nue bien cachée derrière une haie de cèdres si hauts qu’on comprend  bien l’embarras des Français à son sujet.

Mais nous sommes partis pour naviguer. Profitons du vent calme d’aujourd’hui pour rejoindre les Sables d’Olonne. Ce sera l’occasion de sortir le spy.

Visite de l'île d'Yeu
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3 juin 2019 1 03 /06 /juin /2019 08:08

Mercredi 15 mai.

Nous avons reculé d'un jour notre départ et nous avons bien fait. Hier les vents violents s'étaient joints aux courants pour transformer le chenal en torrents qui se ruaient entre les bancs de sable.

La marée haute de 15 heures 39 nous permet de sortir le Sherrycan du port de la Palmyre. Il s'y plaisait pourtant, surtout quand les grosses tempêtes frappaient les rochers qui l'abritaient.

Il nous faut une demi-heure de navigation au moteur pour sortir de Bonne Anse. Le chenal, à sa fin, longe la digue pour se terminer près de la plage juste après le club méditerranée.

 

Première sortie de la Gironde en 2019

Et voilà l'estuaire de la Gironde protégé des vents forts du nord-est par sa rive droite.

 

 

 

Son embouchure n’est plus qu’à deux heures de navigation. D’habitude c’est dans la Gironde que ça chahute, les courants s’y croisent à la sortie. Mais la pointe de la Coubre, cette longue bande de dunes qui pointe son nez au nord de la sortie de l’Estuaire coupe notre vent du nord-est prévu.

C’est à partir de Maumusson, le pertuis situé entre le Sud de l’île d’Oléron et la sortie de la Seudre, qu’arrivent les grandes vagues soulevées par le vent accéléré dans ce goulot réputé dangereux à cause de ses hauts fonds.

 

C’est là que nous avons trouvé notre vitesse de croisière pour filer de nuit d’un seul bord vers l’île d’Yeu à 100 miles de notre point de départ.

Merci à Pascal, mon équipier, qui a fait vaillamment ses quarts en se battant à la barre contre une mer forte dont les énormes vagues venant sur le quart avant amenaient le Sherrycan au lof au point de devoir réduire fortement le foc. Le pilote ne tient évidemment pas dans une mer pareille.

Le Sherrycan, comme d’habitude, s’est bien tenu dans le gros temps et nous a déposé au port de Joinville le lendemain matin à 10 heures.

 

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29 mai 2019 3 29 /05 /mai /2019 09:10

Mardi14 mai

La grosse vieille américaine vient d'embarquer le dernier des quatre hommes à bord.

Même sans chapeau, ils ont l'air d'appartenir à la bande à Al Capone. Le chauffeur ne perd pas de temps. Déjà la voiture fonce dans la nuit en direction de l'autoroute. Les virages sont pris à vive allure. Elle tangue. Les passagers s'accrochent sans dire un mot.

Non parce qu'ils préparent un coup. Non, ils rejoignent tout bonnement l'aéroport.

Il est quatre heures du matin. Chacun a une destination différente. La mienne, c'est La Rochelle où j'ai rendez-vous.

Mon équipier m'amènera en voiture au port de la Palmyre où le Sherrycan nous attend.

 

Depuis plusieurs jours le vent du nord est souffle fort. Une excellente direction pour naviguer vers l'île d'Yeu.

Mon impatience me ferait bien prendre la mer malgré le peu d'heures de sommeil et ce vol trop matinal.

Le problème est la sortie du port. Il faut naviguer avec ou contre les courants entre les bancs de sable. Je n'ai plus confiance en mon moteur! Avec ce vent et ses rafales à 8 noeuds, Le moindre pépin nous enverrait nous coucher sur le sable.

 

 

 

Escapade vers les îles.Escapade vers les îles.

Pascal a la bonne idée de me proposer d'aller manger des huîtres à La Tremblade le long du chenal des ostréiculteurs.

J'ai écouté la voix de la sagesse...

J'ai adoré aussi les palourdes farcies.

Escapade vers les îles.
Escapade vers les îles.
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6 janvier 2019 7 06 /01 /janvier /2019 12:39
Voeux 2019

Oh nature surprenante ! Oh soleil généreux !

Neige de Noël, chaque année nous t’attendons avec impatience.

Tu es venue trop tôt ! Ensuite le redoux a fondu le bas des pistes,  les nuages ont envahi la vallée.

Tu ne nous as pas gâtés cette année. La neige a fondu et gelé ensuite. Sans doute pour te faire pardonner, tu nous as envoyé Phébus tout le reste des vacances.

Douce chaleur, tes rayons ont balayé les dernières brumes. Oh nature, tu es le meilleur metteur en scène que je connaisse. Tu chasses la grisaille d’un coup de baguette magique pour ouvrir les rideaux de ton spectacle sur une immensité blanche hérissée de montagnes et glaciers.

Jamais tant de douceur n’a enchanté le paysage, jamais tant de lumière n’a émerveillé la vue !

Tu renouvelles sans cesse ton décor. Après les doux éclairages matinaux, tu éblouis l’heure de midi. Puis la boule de feu descend petit à petit vers l’horizon et finit par éteindre la lumière.

Quand j’ai profité de tes rayons et que la nuit vient, je sens une bonne fatigue m’envahir et je dors d’un sommeil réparateur pendant  que toi tu continues de donner la vie de l’autre côté de la terre.

Terre si hospitalière, excuse les ignorants qui te détruisent.

J’ai confiance en toi, tu seras la plus forte.

C’est cet optimisme que je voudrais partager avec vous en 2019.

Bonne année et bonne santé.

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28 décembre 2018 5 28 /12 /décembre /2018 11:39

 

Je ne sais pas pourquoi je t'appelle colibri.

Tu es pourtant un rouge gorge..Peut être nos rencontres assez rares te donnent un air de vacances, celles dans les îles, où le colibri butine les fleurs.


Quand je travaille la terre pour planter les oignons, tu es là. Quand je contemple le jardin de ma fenêtre et que tu viens picorer dans les pots de fleurs, tu es encore là.
Maintenant que les merles ont disparu, tu es devenu mon ami. Je sais que quand je retourne la terre tu y trouves plus facilement ta nourriture. Je sais que seul ton caractère audacieux et la faim te donnent l'envie de m'approcher. Mais quand ton petit oeil noir et brillant me regarde j'ai l'impression d'y voir une complicité comme celle d'un cher ami.
J'aime ta franchise, j'envie ta liberté. Toi tu fais partie de la nature, tu respectes les règles de celui qui a créé notre monde.

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